A Message on Processing from CBSA during the ILWU Labour Dispute

July 21, 2023

La version française suit 

As per memorandum D3-5-1, a vessel required to wait at an anchoring point due to port congestion or boarding of surveyors/testers, may do so without providing an A6 General Declaration inward/outward to the Canada Border Services Agency (CBSA), or sending a Conveyance Arrival Certification Message (CACM) for a period of no longer than forty-five (45) days as long as the vessel is not docking, berthing or conducting any commercial activities at a CBSA port, and that no crew is disembarking while at anchor.

To help alleviate pressures caused by the ILWU labour disruptions, as an interim measure only during this period the CBSA is advising marine carriers, freight forwarders (FF), and importers/brokers of the following contingencies.

To avoid arrivals triggering deconsolidation messages and/or releases, if a vessel diverts from the intended terminal of discharge, the CBSA is advising that conveyance operating carriers must not transmit the CACM until such time that the marine carrier is certain the vessel will be coming into port, berthing and confirmed as discharging.

If the carrier has already submitted the CACM to CBSA and subsequently decides to omit the Canadian port of call (due to the strike) the following may apply:
a)            No release on file (i.e. cargo in ‘arrived’ status not acquitted) : the marine carrier must transmit a change to the cargo transmission to update the movement type to freight remaining on board (FROB). The FF must cancel the electronic house bill and house bill close message and transmit a supplementary report.
b)            Release on file, not acquitted (i.e. cargo acquitted, release document in released status but not acquitted) - the importer/broker may request a cancellation of the release document as per D17-1-4, paragraph 93.
c)            Release on file, acquitted (i.e. release has been acquitted by a confirming entry)- the importer/broker must submit Form B2, Canada Customs – Adjustment Request to a regional CBSA office requesting a refund. No further action is required from the carrier or FF, until the cargo is returning to Canada. 

In both cases above, upon return of the goods to Canada, new Advance Commercial Information (ACI)/eManifest data is required within the prescribed timeframes. Additionally, should the goods return to Canada via another mode of transport, for example highway, the data transmitted must be the cargo and conveyance data of the highway carrier transporting the goods to Canada using the highway carriers code and must be transmitted within the highway timeframes. 

If the carrier has not submitted the CACM to CBSA and subsequently decides to omit the Canadian port call (due to the strike) and go to a US/offshore port, the following may apply:

a)            As an interim measure, carriers may depart from Canada without transmitting the CACM or cancelling the ACI/eManifest data.
i.             If the goods will return on the same conveyance and to the same port of arrival and destination, the marine carrier will be required to update the conveyance report to reflect the new estimated time of arrival.
ii.            If the goods will return on the same conveyance to a different port of arrival and/or destination, the marine carrier must update the conveyance and cargo data to reflect the change. The FF must also update the house bill data. The importer must update any release information if applicable.
iii.           If the goods will return to Canada via truck/rail, the marine carrier must cancel the previously transmitted cargo/conveyance reports. If consolidated, the FF will be required to update the necessary information (i.e. previous cargo control number). If a release was submitted, the importer/broker will need to amend (if required) or cancel the release. The highway/rail carrier will be required to transmit an eManifest cargo and conveyance report within the prescribed timeframes.
iv.           If the goods will return to Canada via a different vessel than the vessel on which the goods left Canada, the carrier will be required to update the conveyance reference number (CRN) on the cargo report to link the cargo to the new conveyance and update any other data elements as applicable. A new conveyance report is also required by the conveyance operating carrier.

Note that a re-manifest that was approved by the CBSA is still valid if the vessel is diverted to another terminal within the same port.

Furthermore, if the vessel remains in Canada until such time the goods can be discharged, the carrier is not required to update the estimated date and time of arrival (EDTA) data element within the ACI conveyance transmission. This allowance only pertains to the EDTA data element on the conveyance report. All other data element changes (i.e. sub-location code) must be made as soon as they are known.

The carrier is required to submit a revised BSF732, National Targeting Centre – Pre-arrival Notice to the National Targeting Centre (NTC) and the local CBSA commercial office seventy-two (72) hours prior to the vessel`s actual arrival.


Selon le mémorandum D3-5-1, un navire devant attendre à un point d’ancrage en raison de la congestion portuaire ou de l’embarquement d’inspecteurs ou de contrôleurs, peut le faire sans fournir le formulaire A6 Déclaration générale d’entrée ou de sortie à l’Agence des Services Frontaliers du Canda (ASFC), ou sans envoyer un Message d’attestation de l`arrivée du moyen de transport (MAAMT) pendant une période ne dépassant pas 45 jours, à condition que le navire n’accoste pas, ne soit pas amarré ni ne mène d’activités commerciales dans un port de l’ASFC et qu’aucun membre d’équipage ne débarque du navire à l’ancre.

Afin d’atténuer les pressions dues à l’interruption de travail chez les membres de l’International Longshore and Warehouse Union (ILWU), l’ASFC annonce aux transporteurs maritimes, aux agents d’expédition et aux importateurs/courtiers les mesures suivantes, à titre de solutions provisoires limitées à cette période.

Afin d’éviter que les arrivées entraînent des messages de dégroupage et ou le dédouanement de la marchandise, si un navire est détourné du terminal de où son déchargement était prévu, l’ASFC conseille au transporteur exploitant le moyen de transport (TEMT) de ne pas envoyer le MAAMT tant qu’ils n’ont pas la certitude que le navire va accoster, s’amarrer et que son déchargement est confirmé.

Si un transporteur a déjà soumis un MAAMT à l’ASFC mais décide subséquemment d’omettre son escale au Canada (à cause de la grève) ce qui suit pourrait s’appliquer:
a)            Pas de dédouanement au dossier (le fret « arrivé » mais non pas acquitté) : le transporteur doit soumettre un changement à la déclaration de fret transmise, afin que le mouvement devienne du type « fret restant à bord ». L’agent d’expédition doit à son tour annuler le connaissement interne électronic et son message de fermeture, pour envoyer à la place un rapport complémentaire.
b)            Un dédouanement au dossier, non acquitté (c.-à-d. fret acquitté, document de mainlevée en état de mainlevée, mais non acquitté) - l’importateur ou le courtier peut demander l’annulation du document de mainlevée conformément au paragraphe 93 du Mémorandum D17-1-4.
c)            Un dédouanement au dossier, acquitté (c.-à-d. que la mainlevée a été acquittée par une déclaration de confirmation). L’importateur ou le courtier doit présenter le formulaire B2, Douanes Canada – Demande de rajustement à un bureau régional de l’ASFC demandant un remboursement. Aucune autre mesure n’est requise de la part du transporteur ou de l’agent expédition, jusqu’à ce que le fret revienne au Canada. 

Dans les deux cas ci-dessus, une nouvelle information préalable sur les expéditions commerciales (IPEC)/manifeste électronique sont requis dans des délais précis. En outre, si les marchandises retournent au Canada par un autre mode de transport, par exemple routier, alors les données transmises doivent être celles sur le fret et le moyen de transport du transporteur routier, avec son code de transporteur; les délais à respecter pour la transmission sont également ceux du mode routier.

Au transporteur qui n’a pas soumis de MAAMT et décide d’omettre son escale au Canada (à cause de la grève) ce qui suit pourrait s’appliquer:

b)            Provisoirement, il sera permis au transporteur de quitter le Canada sans transmettre de MAAMT ni annuler son IPEC/manifeste électronique.
v.            Si plus tard les marchandises reviennent au même port canadien sur le même navire avec la même destination, le transporteur maritime devra mettre à jour le rapport sur le moyen de transport en y indiquant les nouvelles date et heure d’arrivée prévues.
vi.           Si les marchandises reviennent sur le même navire mais à un autre port canadien ou avec une autre destination, le transporteur maritime devra mettre à jour les données sur le fret et le moyen de transport; l’agent d’expédition devra mettre à jour le connaissement interne electronique; et l’importateur, les données de dédouanement s’il y en a.
vii.          Si les marchandises reviennent au Canada par train ou par camion, le transporteur maritime doit annuler les rapports de fret et de moyen de transport déjà transmis. Si les marchandises étaient groupées, l’agent d’expédition devra apporter les corrections nécessaires (numéro de contrôle du fret antérieur). Si une demande de dédouanement a été soumise, l’importateur/courtier devra la modifier (au besoin) ou faire annuler le dédouanement. À son tour, le transporteur routier ou ferroviaire devra transmettre un rapport de fret et de moyen de transport par le manifeste électronique dans les délais prescrits.
viii.         Si les marchandises doivent revenir au Canada sur un autre navire que celui sur lequel elles ont quitté le pays, le transporteur devra mettre à jour le numéro de référence du moyen de transport sur le rapport de fret afin d’associer le fret au nouveau moyen de transport, et mettre à jour tous les autres éléments qui doivent l’être. Un nouveau rapport de moyen de transport est aussi requis de la part du transporteur exploitant le moyen de transport.

Veuillez noter qu’un nouveau manifeste approuvé par l’ASFC reste valide même si le navire est réacheminé vers un autre terminal du même port.

De plus, si le navire reste au Canada en attendant le déchargement des marchandises, le transporteur n’a pas à mettre à jour les date et heure d’arrivée prévues dans la transmission d’IPEC relative au moyen de transport. Toutefois, l’exemption ne s’applique qu’à cet élément : tous les autres changements (p. ex. code de sous emplacement) doivent être saisis dès qu’ils sont connus.

Le transporteur est tenu de soumettre le formulaire BSF732, Centre national de ciblage – Avis préalable à l’arrivée au Centre national de ciblage et au bureau de l’ASFC pour le secteur commercial le plus proche, et ce, 72 heures avant l’arrivée du navire.


Accessible to: 
Everyone
Topic(s): 
Acts, Regulations, Policies & Decisions
Information Source: 
Canada Revenue Agency (CRA)
Document Type: 
Email Article